Le projet MARLAINE de Bioéconomie circulaire et stratégies de durabilité pour le développement de la filière de la laine dans les territoires transfrontaliers financé par le Programme Interreg Italie France Marittime présente son événement de lancement le 27 juin à la Manifattura Tabacchi, Viale Regina Margherita 33 à Cagliari.
La zone transfrontalière IT-FR Maritime se caractérise par une présence importante d'élevages ovins. Enquelques décennies, la diminution du cheptel, le déclin du secteur textile, la diffusion des fibres synthétiques et la concurrence féroce des pays producteurs et transformateurs de laine ont transformé la laine d'une opportunité de revenu en un problème à résoudre.
Plus de 5 000 tonnes de laine sont produites dans la zone du programme, mais seule une part limitée de la production trouve des applications rentables (par exemple dans des secteurs de niche liés à l'artisanat local) ; il y a peu d'expériences d'utilisations innovantes de cette matrice au potentiel multiple. MARLAINE fonde ses activités sur les principes de la bioéconomie et de la circularité et vise à revitaliser la filière de la laine dans les territoires transfrontaliers. Le projet s'articule autour de trois axes principaux (i.Scénarios de bioéconomie circulaire, ii. Applications innovantes pour le secteur de la laine, iii. capacités de gouvernance et de coordination) et dans un programme structuré de communication et de dissémination des résultats. MARLAINE vise à contribuer au processus de transition écologique par le biais d'innovations de processus et de produits dans la filière de la laine, et la mise en œuvre d'actions pilotes pour démontrer le potentiel du secteur.
La bioéconomie, l'économie circulaire et l'étude de systèmes innovants et durables de gestion de la filière permettront un changement de perspective sur la valeur économique, environnementale et culturelle de la laine dans les territoires transfrontaliers. Les principaux bénéficiaires de MARLAINE sont les acteurs de la filière eux-mêmes : les producteurs primaires (éleveurs), les entreprises de transformation textile, les entrepreneurs intéressés par les applications innovantes de la laine (agro-textile, bio-construction, etc.) et, enfin, les investisseurs capables de saisir le potentiel économique de la laine.